Dans la situation politique chaotique actuelle, les députés Les Républicains ne parviennent pas à se mettre d’accord sur une position commune quant à la motion de censure LIOT. Plus grave, ils semblent incapables de tirer le moindre profit de la déroute de la macronie, dont les résultats et les méthodes ne suscitent pas un assentiment majoritaire dans le pays – c’est le moins que l’on puisse dire. Olivier Marleix devrait s’exprimer à l’Assemblée, dans la journée. Pour être adoptée, la motion LIOT devra recueillir, vers 16 heures, les suffrages de la majorité absolue des députés – fixée à 287 voix.
Pour Eric Ciotti, président des Républicains, « avoir usé du 49-3 dans la journée du 16 mars à l’Assemblée nationale était un échec mais les députés ne s’associeront à aucune des motions de censure présentées, ni celle de LIOT ni celle du RN. Pour ne pas rajouter du chaos au chaos ». Aurélien Pradié, comme c’était prévisible, après avoir plaidé pour une motion de censure, a manifesté ses réserves à l’égard de cette position officielle et n’exclut pas de ne pas la suivre[1]. Il est possible que plusieurs députés LR – de six à 15, peut-être – s’affranchissent, avec lui, des consignes.
Mais il reste peu probable qu’il y en ait suffisamment pour que la motion de censure LIOT soit adoptée.
Faillite de la majorité
Cependant,
