La mort de Jean-Marie Le Pen ne peut que relancer le débat sur l’immigration, l’identité nationale et l’émergence de nouvelles menaces totalitaires
La mort récente de Jean-Marie Le Pen, figure controversée et symbole du rejet par le « front républicain », offre une occasion de réfléchir à l’évolution de la scène politique française et européenne. Le Pen, en raison de ses excès et ses propos souvent intolérables, fut longtemps diabolisé par un consensus politique qui visait à contenir ce que l’on considérait comme une menace fasciste. Ce rejet a conduit à une marginalisation de son discours et de ses électeurs, mais il a également empêché une réflexion sereine sur certaines de ses alertes concernant l’immigration massive et ses conséquences.
Pendant que l’attention se focalisait sur l’éradication politique de Le Pen et de ceux qui partageaient ses thèses, un autre totalitarisme émergeait silencieusement : l’islamisme. Ce dernier, bien plus pernicieux, utilise les failles d’un système démocratique tolérant pour imposer ses propres dogmes, érodant les valeurs fondamentales de liberté et d’égalité. En évinçant des débats publics toute critique sur l’immigration ou les différences culturelles sous prétexte de racisme, le front républicain a permis à l’islamisme de prospérer
