Fin août, Arnaud Montebourg annonçait sa candidature à l’élection présidentielle à Frangy-en-Bresse. En revanche, il ne souhaitait pas préciser si cette candidature passerait par la participation à la primaire de gauche ou si elle aurait lieu directement au premier tour du scrutin présidentiel. Pour participer à la primaire, il souhaitait recevoir quelques garanties, parmi lesquelles un nombre de bureaux de vote équivalent à celui de la précédente édition (2011), où il avait obtenu 17% des suffrages, et le pilotage de la compétition par un Premier secrétaire neutre. Sur le dernier point, l’ancien ministre de l’Economie a fait chou blanc.
On comprend que cette demande n’avait rien d’illogique, Jean-Christophe Cambadélis n’ayant jamais été un parangon de la neutralité dans quelque élection que ce soit. Mais il était impossible que Montebourg puisse imposer une telle condition ; il devait d’ailleurs en être fort conscient et il s’agissait sans doute d’une manière adroite de faire monter les enchères pour obtenir le maximum sur l’autre garantie demandée : les bureaux de vote.
Lisez la suite de l’article sur le blog de David Desgouilles.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !