Dans la petite salle de la Malcombe, on ajoute une quarantaine de chaises à la hâte. La dernière fois que nous y sommes venus, c’était quelques jours avant l’affaire du Sofitel, et François Hollande y avait laissé l’impression d’avoir le vent dans le dos. Cinq ans plus tard, le vent semble pousser aussi Arnaud Montebourg, qui profite du « suicide politique » du président actuel, comme l’appellent quelques militants socialistes présents. L’enthousiasme n’était pas feint en ce lundi soir. Montebourg a le sourire ; il affiche de l’optimisme et, signe parmi les signes, ses flèches les plus nombreuses sont désormais réservées à Alain Juppé, le favori des sondages. Comme s’il se projetait déjà au premier tour de l’élection présidentielle ; comme si l’affaire était déjà jouée face à François Hollande ou Manuel Valls lors de cette primaire fixée les 22 et 29 janvier prochains. Les sympathisants de gauche « n’ont rien à faire à la primaire de droite ».
Lisez la suite de l’article sur le blog de David Desgouilles
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