Selon le très sérieux Irish Times, un secteur au moins souffre financièrement du Mondial de foot. Celui des prostituées. Il semblerait en effet que ces Messieurs gardent leur énergie pour les retransmissions en direct et que la testostérone se contente de quelques hurlements, voire d’un coup dans le vuvuzéla. Ils tirent, oui, mais au but! C’est des plus contrariant pour ces Demoiselles, à peu près la seule corporation à ne pas avoir pris la crise de plein fouet.
Cependant, il existe des hommes que le foot indiffère, qui préfèrent le rugby, la pêche à la ligne, l’élevage de yorkshires, voire l’immolation de véhicules. Où sont-ils, cette foule innombrable qui ignore tout des subtilités du corner, du hors-jeu et du penalty ? En tout cas, pas aux putes ! Faut-il en conclure que le gros de la troupe des supporteurs est constitué de clients réguliers, piliers de boxons ? Dans ce cas, Mesdemoiselles, je ne vois qu’une solution. Emballez vos cuissardes, guêpières et strings perforés et filez en Afrique du Sud. Il n’est pas trop tard, mais il est temps !
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