On se souvient peut-être du roman noir du grand Giorgio Scerbanenco, Les Milanais tuent le samedi. À Milan, ce samedi, ce fut un autre Giorgio qui fut à l’honneur. En effet, c’était le jour des défilés féminins de tous les grands noms du prêt-à-porter et la collection Armani fut particulièrement remarquée, notamment pour ses velours d’une grande fluidité. On peut, en revanche, s’interroger sur le choix de plusieurs autres créateurs, comme Max Mara, dont le public a remarqué qu’ils s’inspiraient, à grand renfort d’épaulettes, de boutons dorés, de capes et de vestes cintrées, d’un look très militaire. Bien sûr, l’Italie de Berlusconi, ce n’est pas encore tout à fait Salo ou les cent vingt journées de Sodome, mais quand même avec ces jolies filles qui ont une allure de Cruella en uniforme, on a le droit à une légère paranoïa.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !