Accueil Brèves Mirbeau, Buñuel et DSK

Mirbeau, Buñuel et DSK


Il ne faut jamais laisser l’actualité nous empêcher de relire ou revoir un bon classique. On se reportera donc avec bonheur au Journal d’une femme de chambre d’Octave Mirbeau (1900), un des grands écorchés de notre littérature de la fin du XIXème siècle, et trop peu lu à notre goût.

Gourmont disait de lui qu’il se réveillait en colère et se couchait furieux, un peu sans doute comme quelqu’un, ces jours-ci, qui aimerait la vie politique comme école de civisme et de dignité. Le roman montrait la propension de la grande bourgeoisie et d’une certaine aristocratie décavée à baiser systématiquement la bonne comme moyen ultime de marquer sa domination de classe, que ce soit pour faire sauter la capsule de l’ainé des garçons ou assurer une manustupration rapide au grand père qui fétichisait sur les bottines cirées.

On pourra compléter cette lecture par le visionnage de son adaptation cinématographique par Luis Buñuel en 1964 avec Jeanne Moreau dans le rôle de la bonne du Sofitel, euh pardon de la femme de chambre d’une gentilhommière normande.

Le Journal d'une femme de chambre

Price: 8,30 €

34 used & new available from 1,46 €



Vous venez de lire un article en accès libre.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !

Article précédent Soleil vert
Article suivant Divorce en vue à Londres?

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération