Angle mort de la campagne présidentielle, la vertigineuse hausse des prix pourrait venir troubler les débats d’ici le 24 avril. Pour les ménages modestes, comme pour les finances publiques, c’est de la dynamite !
La crise financière de 2008 et plus encore celle du Covid nous ont offert sur un plateau d’argent de quoi moquer les économistes et leur pseudoscience. Jamais on n’avait déversé autant de milliers de milliards sur l’économie mondiale pour empêcher son effondrement qu’à l’occasion de ces deux coups de massue planétaires. Rien qu’en France, la masse monétaire a doublé (doublé !) en sept ans. En théorie, cet affolement des planches à billets décidées par les banques centrales aurait dû se traduire par une envolée des prix. Il n’en a rien été – une espèce de miracle en regard des risques pris. Au nom du SARS-Cov-2 et du principe de précaution, la mise à l’arrêt des économies chinoises et occidentales début 2020 aurait dû provoquer sur l’emploi un désastre comparable à celui de la crise de 1929. Surprise ! Après une brève poussée de fièvre, et quelques mois de reprise à marche forcée, le taux de chômage est repassé au vert. Il est donc fascinant de constater à quel degré ce qu’on observe en pratique ne fonctionne pas du tout dans la théorie économique. L’exact inverse en somme du communisme, très performant en éprouvette, un peu moins en réalité (surtout si on accorde une vague importance à quelques dizaines de millions de morts).
5% d’inflation en zone euro, deux fois les intentions de vote d’Anne Hidalgo !
La science économique
