Javier Milei a été élu à la tête de l’Argentine il y a un an. Ces douze derniers mois, l’ancien professeur d’économie a appliqué méthodiquement son programme ultra-libéral. Résultat : l’inflation s’est effondrée, les loyers ont baissé, la monnaie s’est renforcée et le budget est aujourd’hui excédentaire.
Gil Mihaely m’a demandé de faire le point sur un personnage singulier : le nouveau président argentin, Javier Milei, qui a fait campagne en exhibant une tronçonneuse partout où il allait. Par ce geste, il voulait symboliser son intention de nettoyer l’État argentin et de couper toutes les dépenses inutiles.
De quoi souffre ce pays béni des dieux ? Du fait que nos démocraties ont attrapé la vérole.
Nos démocraties représentatives sont en effet devenues des inaptocraties, où ceux qui sont incapables de gouverner sont élus par ceux qui ne veulent pas travailler, afin que les premiers organisent légalement la spoliation de ceux qui acceptent de travailler, au profit des passagers clandestins, les entretenant ainsi dans une oisiveté confortable.
Comme le disait Bastiat : « Quand le pillage devient un mode de vie pour un groupe d’hommes vivant ensemble en société, il se crée alors un système légal qui l’autorise et un code moral qui le glorifie. »
Un pays au fond du gouffre
L’Argentine, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, a pratiqué avec constance ce type de gouvernement, passant ainsi de 1945 à 2023 du deuxième rang mondial en
