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Migrants mineurs: la faute à l’Europe

Même si leur pays d'origine accepte leur retour, le droit européen bloque la situation


Migrants mineurs: la faute à l’Europe
Un migrant gisant sur le sol, après avoir traversé la frontière entre le Maroc et l'enclave espagnole de Ceuta devant les blindés et les troupes espagnoles, le 18 mai 2021, Ceuta © Javier Fergo/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22568070_000003

En pleine crise diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, ce dernier a relâché le contrôle à la frontière, permettant à des milliers de migrants, dont beaucoup de mineurs, de pénétrer sur le territoire espagnol. Dans les procédures de retour, il apparaît clairement que ce qui empêche un rapatriement de ces mineurs est le droit européen.


Dans un communiqué conjoint publié mardi 1er juin, les ministères de l’Intérieur et des affaires étrangères marocains annoncent que le leader de l’Etat chérifien, Mohammed VI, a réitéré ses instructions « afin que la question des mineurs marocains non accompagnés, se trouvant en situation irrégulière dans certains pays européens, soit définitivement réglée ». Ce communiqué intervient dans un contexte de relations diplomatiques tendues entre le Maroc et l’Espagne. Entre le 17 et le 20 mai, les douanes marocaines ont relâché le contrôle à la frontière espagnole permettant ainsi à environ 10 000 migrants marocains et subsahariens


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