L’écrivain faisait, bien malgré lui, la une de Libération mardi
Sophie des Déserts a tellement de talent qu’elle rend désirable ce qu’elle croit et veut dénoncer. Ainsi pour Michel Houellebecq auquel Libération consacre quatre pages sous sa signature. Je n’ai aucune raison de le cacher : pour moi, il est notre plus grand écrivain. J’ose le terme: un génie qui honore la France, sauf, comme on l’a constaté, pour le Comité Nobel et celle que ce dernier a promue et qui aigrement s’en est prise à l’exclu. Parce que, à l’évidence, Michel Houellebecq n’avait pas le bon profil pour être célébré. Son évolution intellectuelle, politique et sociale l’a conduit vers des positions conservatrices – par exemple sur la peine de mort, l’islam, l’Europe et l’euthanasie – insupportables pour la bienséance critique qui prétend régenter les Lettres.
En appréhendant immédiatement la charge de Libération, elle pourrait être résumée par ces griefs apparemment impardonnables : « haine de l’islam, amitiés d’extrême droite, tournage porno », auxquels il faudrait,
