Seule la filmographie du réalisateur né en 1931 peut nous faire oublier les gesticulations électorales du moment…
Pendant que certains regardent les meetings de la présidentielle, j’ai passé tout mon week-end à rechercher les DVD de Michel Deville, dans mon fouillis berrichon. Impossible de remettre la main dessus. Où sont-ils passés ? Ils ont toujours eu l’esprit fugueur. La dissidence est leur raison d’être, troublante profession de foi.
À chacun, son vice. Je ne blâme pas les observateurs avisés du monde politique, mais il serait temps de grandir un peu, de ne pas trop surinvestir dans cette campagne qui reste, malgré tout, un exercice convenu et déceptif comme disent les enquêtes marketing d’un produit dépassé. La politique est ce vieux hochet qu’on agite par réflexe et aussi, par lassitude.
Divertissement nostalgique
Pour faire encore durer l’illusion démocratique, croire aux lendemains qui chantent et aux belles phrases qui gonflent dans les arènes municipales, les soirs d’hiver. Entre nous, il n’y a pas plus de suspense dans cette élection que dans la réindustrialisation de notre pays. Je ne veux pas

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