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Mensonge médiatique et manipulation gauchiste : quand Libération se prostitue

C’est l’extrême gauche médiatique et politique qui pourrit la vie des Français.


Mensonge médiatique et manipulation gauchiste : quand Libération se prostitue
Une voiture renverse et tue un adolescent à Montpellier, le 14 décembre 2022, capture d'écran d'une vidéeo sur YouTube de TF1 Info, le 16 décembre 2022 https://www.youtube.com/watch?v=Dh9pooN1pi4

Les médias et les politiques de la gauche et du centre, Libération en tête, ont fait grand cas de groupuscules d’extrême droite – qualifiés de «peste brune» – prêts à en découdre, mercredi soir, avec des supporteurs du Maroc. C’est pour mieux ignorer les violences choquantes qui viennent d’avoir lieu à Montpellier opposant les communautés maghrébines et gitanes à la suite de la mort d’un adolescent. Car les conflits intercommunautaires, dont la responsabilité ne peut pas être imputée aux Blancs, n’intéressent pas les idéologues immigrationnistes.


Libération racole. Il fait le trottoir médiatique et cherche à attirer le micheton de gauche ou d’extrême-gauche. Ce n’est pas nouveau, mais le journal bobo-gaucho ardemment soutenu par Claude Askolovitch sur France Inter se surpasse ces derniers temps. Après avoir totalement omis de parler des exactions commises à Paris et dans de nombreuses villes de France par la racaille délinquante et certains jeunes gens issus de l’immigration maghrébine après les victoires de l’équipe de foot du Maroc lors du premier tour et des quarts de finale de la Coupe du monde – voitures incendiées, matériel urbain détruit, caillassages des policiers, drapeaux israéliens brûlés, commerces pillés, etc. – Libération, plus putassier que jamais, n’a pas hésité à sortir la grosse trousse à maquillage pour sa une du vendredi 16 décembre, au surlendemain de la victoire de la France sur le Maroc : « Extrême droite, nuit bleue, peste brune ». Brr !

Le prétexte à ce titre inquiétant ? L’arrestation d’une quarantaine de militants de l’ultra droite prêts à en découdre, semble-t-il, avec les supporters marocains. Quarante débiles, faut-il le préciser, comme il y en eut et comme il y en aura vraisemblablement toujours. Quarante gugusses qui n’ont pas eu le temps, et c’est tant mieux, de provoquer d’incidents. Pourtant, Libération a trouvé là matière à effrayer le lecteur avec des formules tellement éculées qu’elle font rire dès l’entame de l’éditorial d’Alexandra Schwartzbrod : « Même dans nos pires cauchemars, nous ne pensions pas devoir consacrer un éditorial à des événements qui évoquent des heures sombres de l’histoire. […] Des hordes de fachos [sic] se sont déployés ici ou là dans l’hexagone ». Brr ! Brr !

Quand, lors des manifestations sociales ou sportives, les antifas fachos d’extrême-gauche et la racaille délinquante cassent systématiquement des vitrines, pillent des magasins ou affrontent les forces de l’ordre pour « casser du flic », Libération n’en parle pas. Ou bien en parle peu, et toujours en usant de la novlangue médiatique des journalistes répugnant à décrire la réalité réelle. Aucun responsable politique de gauche n’est visé à cette occasion. Tel n’est pas le cas pour ces débordements de l’ultra droite qui, rappelons-le, n’ont pas eu lieu, mais qui auraient pu « dégénérer de façon gravissime ». Le journal accuse Éric Zemmour qui « attise la haine » ainsi que Marine Le Pen et Jordan Bardella qui, « s’ils ont policé leurs discours, désignent en continu les étrangers comme la source de tous les maux du pays ». Plus loin, les propos de Thomas Rudigoz, député de Renaissance, sont rapportés avec délectation : « Encore une fois, des groupuscules de l’ultra droite se livrent à des exactions violentes qui rappellent les pires heures de l’extrême droite française ». Brr ! Brr ! Brr ! (Il faudra quand même un jour donner des cours d’histoire à tous ces marioles parlementaires et à tous ces gribouilleurs médiatiques qui usent et abusent de références historiques dont ils ne connaissent apparemment ni les tenants ni les aboutissants).

L’aura-t-on remarqué : c’est au moment où l’extrême gauche ne cache plus ses sales manières d’interdire le débat démocratique – censures, interdictions faites à telle ou telle personnalité de tenir une conférence ou d’animer un colloque, violences lors de réunions publiques, etc. – que, soudain, réapparaissent comme par magie des dizaines de groupuscules quasi-nazis mettant en cause la liberté d’expression et l’harmonieux « vivre-ensemble ». Les journalistes de Libération, du Monde et de France Inter proclament de concert le « retour des heures sombres », celui du « ventre encore fécond d’où surgit la bête immonde », et autres bimbeloteries langagières qui n’effraient plus que les étudiants de Sciences Po et de Paris VIII. En tenant ce récit surdimensionné par rapport à la réalité, ces journalistes s’efforcent surtout de cacher les exactions des activistes gauchistes et de faire oublier les véritables débordements devenus presque ordinaires en France, à savoir tous ceux qui suivent la défaite ou la victoire d’une équipe sportive des pays du Maghreb (nous n’avons rien vu de semblable après la défaite du Portugal ou de la Pologne) comme tous ceux qui « illuminent » systématiquement le 14 juillet ou la Saint Sylvestre, à coups de mortiers contre la police et de centaines d’incendies de voitures. Ces soldats médiatiques de la bien-pensance immigrationniste se vautrent dans le mensonge par déni du réel ; ils sont devenus ce que Gilles-William Goldnadel appelle très justement les « autorités d’occultation ».

Libération racole, voire drague très lourdement le client d’extrême-gauche : un billet signale avec gourmandise que Mathilde Panot (LFI) et Marine Tondelier (EELV) ont évoqué « ce qui pourrait s’apparenter à des ratonnades ». Pendant que le journal péripatéticien et d’éminents responsables d’extrême-gauche dénonçaient ces « ratonnades » qui n’ont pas eu lieu, se déroulait un véritable drame sur lequel pas un mot n’a été dit par ces jacasseurs, et pour cause. À Montpellier, dans le quartier de la Mosson, après la victoire de La France sur le Maroc, une voiture a renversé de jeunes supporters d’origine maghrébine. L’un d’entre eux, prénommé Aymen, est malheureusement décédé. On a alors senti un frémissement sur la toile, via les réseaux du camp du bien, et nous pouvons supposer que Libé était dans les starting-blocks, prêt à dénoncer le racisme structurel de la France, les tensions xénophobes provoquées par Zemmour, le geste fou d’un militant du RN, que sais-je encore. Or, le conducteur et le passager de la voiture incriminée dans la mort de ce supporter font partie de la communauté gitane (la novlangue dit : « les gens du voyage », même quand ils ne voyagent plus depuis longtemps). En fait de « ratonnade », les Montpelliérains ont assisté à une gigantesque « gitannade » : des dizaines de jeunes gens issus de l’immigration maghrébine, certains armés de kalachnikovs au dire des témoins, se sont précipités au domicile du passager du véhicule en criant « Allah Akbar », l’ont saccagé et ont passé à tabac son locataire. Un autre homme appartenant à la communauté gitane aurait été retrouvé égorgé mais vivant. Il a été transporté à l’hôpital. À l’heure où j’écris ces lignes, ni Libération, ni Le Monde, ni France Inter n’ont encore évoqué cet événement majeur qui révèle les failles d’une société multiculturaliste dans laquelle différentes communautés, sans culture à partager et sans histoire commune, vivent côte à côte et dans une méfiance réciproque. Ce n’est pas la première fois que des groupes communautaires se livrent à ce genre de guérillas urbaines – qu’on songe aux affrontements entre Maghrébins et Tchétchènes à Dijon il y a quelques mois. Au milieu d’eux, se trouvent des Français qui ne reconnaissent plus leur ville, leur quartier, leur immeuble. Ces Français-là, Français « de souche » ou Français d’origine étrangère totalement intégrés, sont effrayés par la montée de la véritable violence, celle des islamistes, de la racaille des cités, des identitaires communautaristes et des antifas gauchistes. Libération, Le Monde et France Inter auront beau se prostituer pour attirer le chaland bobo, progressiste, wokiste et immigrationniste, le réel les rattrapera un jour ou l’autre. La réalité des maux qui gangrènent la société française n’a pas grand-chose à voir avec l’existence de quarante crétins dits d’ultra droite. En plus de la violence pure, c’est incontestablement l’extrême gauche médiatique et politique qui pourrit la vie des Français à force de ne pas vouloir dire ce qu’elle voit pourtant mais qu’elle tait par pure idéologie, par clientélisme électoraliste, par détestation de son pays. Cette calamité gauchiste dont notre pays a la spécialité est aujourd’hui le plus alarmant des dangers, un chancre qui ronge le cœur et l’âme de la France.



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Amateur de livres et de musique. Dernier ouvrage paru : Les Gobeurs ne se reposent jamais (éditions Ovadia, avril 2022).

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