
Sa métamorphose en a désarçonné plus d’un. En cinq ans, Jean-Luc Mélenchon a troqué les fanions rouges du Front de gauche contre les drapeaux tricolores de La France insoumise. Si bien qu’à la gauche de la gauche, certains pointent la prétendue dérive nationaliste de celui qui se revendique désormais « candidat du peuple » (quelle horreur !).
« Faire France de tout bois »
On comprend leur désarroi. Au Mélenchon alterophile décrétant en 2012 sur la Canebière que « notre chance, c’est le métissage » avant de louanger les « Arabes et Berbères» ayant importé « la science, les mathématiques ou la médecine » sur le Vieux Continent, a succédé un bretteur populiste bien plus circonspect. Au terme du quinquennat Hollande, Jean-Luc Mélenchon s’est émancipé de ses très mondialistes
