En 2022, Mélenchon apparait comme le candidat du vote musulman…
Comme chacun le sait, le grand remplacement est un fantasme. Il n’existe pas de rues, de quartiers, de villes ou même de départements ayant vu leur population radicalement changer de visages, de mœurs, de religion. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon a fait dans ces quartiers, ces villes, ces départements, des scores qui vont bien au-delà de tout ce qu’il aurait pu espérer avec l’ancienne population qui, rappelons-le, n’a pas été remplacée.
Quasiment élu au premier tour en Seine-Saint-Denis !
Trêves de balivernes. Les discours de Mélenchon sur la « créolisation », ses marches avec l’ex-CCIF – son successeur, le CCIE (Collectif contre l’islamophobie en Europe) l’en a d’ailleurs remercié en appelant les musulmans à voter pour lui – , la complaisance de son mouvement (LFI) avec les représentants musulmans dans les endroits où ils peuvent faire ou défaire un maire ou un député, ont porté leurs fruits. Il suffit de regarder les pourcentages de votes pour le candidat d’extrême-gauche dans les villes et les départements qui ont vu exploser leur population de confession musulmane. En Seine-Saint-Denis, Mélenchon est premier dans… 37 des 40 communes du département et finit à 49,3 %. À Saint-Denis : 61 %. À Bobigny, Clichy-sous-Bois et Aubervilliers : 60 %.
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Le Val de Marne a également donné Mélenchon vainqueur, avec 32,6 % des votes. Ivry sur Seine, mairie communiste qui a vu son candidat naturel, Fabien Roussel, atteindre
