Elie Wajeman signe un troisième film, son meilleur jusqu’à présent. « Médecin de nuit » sort en salle ce 16 juin. À ne pas manquer.
Un vieil adage prétend que le troisième film répare le ratage du second et amplifie la réussite du premier. Vérité absolue pour le cinéma d’Elie Wajeman qui était entré dans la carrière en 2012 avec le très pertinent Alyah pour s’embourber ensuite dans une reconstitution historico politique avec Les Anarchistes. Le retour se fait donc en très grande forme : Médecin de nuit, avec Vincent Macaigne dans le rôle-titre, joue superbement avec les codes du film nocturne et à suspense, sur fond de trafic de fausses ordonnances.
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C’est noir à souhait, stylisé comme il faut, sans jamais être glauque ou sombrer dans une tentation documentaire mortifère. Les impeccables Sara Giraudeau et Pio Marmaï renforcent la qualité de l’ensemble. C’est pour ce genre de film qu’on est heureux de retrouver enfin le chemin des salles de cinéma. Oui, c’est un film de grand écran dans le noir.