Dans cette tribune, le Républicain Mansour Kamardine, ancien député, rappelle la nécessité urgente de maîtriser l’immigration irrégulière à Mayotte, obstacle majeur au développement durable du 101e département français. Il appelle à des mesures strictes, et estime qu’il faut orienter les investissements étatiques vers les priorités des Mahorais.
Il est établi de longue date qu’un cyclone entraînerait à Mayotte des milliers de morts et des dégâts incommensurables (voir les rapports parlementaires : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cerisnatom/l16b2659-ti_rapport-enquete# et https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_lois/l15b4525-tviii_rapport-avis#). Avec une croissance démographique de 4% par an, très largement due à une immigration massive irrégulière (un fait incontestable : 75% des naissances le sont de mères étrangères), il est impossible de développer durablement Mayotte.
La 1ère priorité, incontournable, doit donc être de maîtriser les frontières notamment en coupant toutes les pompes aspirantes de l’immigration irrégulière (droit du sol, accès gratuit et illimité aux soins, obligation de scolariser même lorsqu’il manque, comme actuellement, 1200 classes de primaire dans le département, droits individuels des personnes étrangères supérieurs à la notion l’intérêt général).
La 2ème priorité, concomitante, doit être la mise en œuvre dans les meilleurs délais de la loi d’urgence pour Mayotte annoncée par le président de la République.
Il est impératif, comme le propose Emmanuel Macron, qu’elle allège les procédures de gestion de la dévastation et de reconstruction de Mayotte, comme ce fut le cas pour l’organisation des Jeux olympiques et la reconstruction de Notre-Dame de Paris.
Elle devra également – ce sera une nouveauté – prendre en compte les priorités des Mahorais dans les nécessaires investissements de l’Etat concernant les infrastructures de développement du 101ème département.
Parmi les priorités des Mahorais, il y a en particulier :
– L’impossibilité de régulariser les personnes arrivées clandestinement à Mayotte ;
– L’entrave systématique et immédiate à la construction d’habitations informelles et de bidonvilles ;
– L’abandon de la construction d’habitations destinées prioritairement à des personnes étrangères arrivées en situation irrégulière (500 millions d’euros dans le dernier contrat de plan État-Région).
Si les « bonnes âmes » immigrationnistes avaient l’indignité de protester, nous ne manquerions pas de leur rappeler la très lourde responsabilité de leur idéologie mortifère dans le bilan humain qui s’annonce effroyable et qui me peine tant.
Errare humanum est, perseverare diabolicum.
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