Le nouveau volet de la saga de science-fiction nous propose 2h30 d’auto-ironie un peu pénible
Surfant largement sur la nostalgie de la fin du siècle précédent et de la sortie du premier volet en 1999, « Matrix » revient, vingt ans. En cours de route, on a perdu l’un des deux frères Wachowski, lesquels sont entretemps devenus des sœurs ; Lana Wachowski était donc toute seule aux manettes de ce quatrième opus, « Matrix Resurrections ».
Un film qui faisait phosphorer
Le premier volet avait réussi à réunir trois genres en un : film d’action avec des scènes de combat très esthétisantes et l’apport du fameux bullet-time (ces moments où l’image se ralentit à l’extrême de façon à éviter les balles de l’agent Smith) ; film de science-fiction, avec la vieille hantise de voir les machines se retourner contre leurs créateurs humains ; et enfin, fable philosophique, avec discussions sur le choix et le destin,
