Les bouleversements économiques post-Covid se font déjà sentir à travers le monde. Envolée des prix des matières premières, spéculations sur le bitcoin… L’issue de la partie est entre les mains de la banque centrale américaine qui va devoir choisir entre inflation et déflation. Mais quelle carte tirera-t-elle?
L’économie mondiale ne ressemble plus vraiment à ce que nous connaissions depuis quarante ans et la nouvelle expérience libérale. Celle-ci se basait sur une très faible inflation dans les pays développés et une progression des salaires constamment inférieure à la productivité. Cette déflation salariale rampante engraissait les marchés boursiers et s’accommodait de déficits commerciaux chroniques. Elle usait et abusait d’un endettement disproportionné du privé et du public que les banques centrales bénissaient par des politiques de taux toujours plus bas. Mais tout a changé.
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Le Covid a eu deux conséquences, outre celle d’ébranler la croissance et l’emploi dans le monde entier. La première, celle de faire exploser à nouveau les dettes publiques et privées, mais cette fois avec un endettement subi, et non volontaire. Tandis que la dette antérieure générait tant bien que mal de la production et de l’emploi, c’est leur chute qui engendre les nouvelles
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