Cendrillon, à l’Opéra Bastille, le 29 octobre, puis les 1, 4, 7, 10, 14 et 16 novembre. Une distribution pas intégralement féérique, mais reste l’enchantement de la musique de Massenet, intact.
Le compositeur du Roi de Lahore (1877), de Manon (1884), de Werther (1892), de Thaïs (1894) a moins de quinze ans à vivre lorsque, pour l’Opéra-Comique de Paris, il compose Cendrillon, au crépuscule du XIXème siècle, d’après le conte de Charles Perrault. Avec Cendrillon, nous ne sommes plus du tout dans le bel canto rossinien (cf. La Cerenentola, ce dramma giocoso millésimé 1817, dont le spectacle vient de triompher ce mois-ci au Théâtre des Champs-Elysées), mais dans les volutes ultra raffinées du « grand opéra » à la française, pastichant plus ou moins la musique du XVIIIème siècle – ainsi que le fera quelques années plus tard Richard Strauss, pour camper en travesti le jeune Octavian du Chevalier à la Rose. Jules Massenet,
