Et pourquoi pas la France, en l’occurrence, qui semble si contrariée?
Les catastrophes naturelles ne manquent pas, tout comme les élans de solidarité internationale. Mais une offre de soutien ne vaut pas blanc-seing pour le pays qui se propose d’aider. Il faut un minimum d’organisation et de logistique pour accueillir les équipes de secours venues du monde entier, qui peuvent vite se révéler une charge plutôt qu’un soulagement. On se souvient de l’aide internationale envoyée au Sri Lanka lors du tsunami de 2005 et dont plus de la moitié de l’aide, notamment financière, n’est jamais arrivée, ou a été mal dispatchée. Le Maroc a fait le choix, contrairement à la Turquie et la Syrie en février dernier, de filtrer les propositions de soutien, probablement pour avant tout gérer en interne (a priori un pays est souverain et est bien en droit de décider lui-même des soutiens qu’il souhaite avoir), et d’accepter en fonction des besoins qu’il a du point de vue technique, matériel et logistique.
Feu d’artifice de solidarité internationale
Au-delà du capital sympathie que le Maroc a pour l’Espagne, l’Allemagne, le Qatar et les Émirats arabes unis comme la Tchéquie, il y a fort à parier que ces propositions de soutien étaient mieux ficelées pour parer à l’urgence, que les élans tous azimuts de certains pays. Et puis,
