Le nouveau livre de Gilles-William Goldnadel dénonce les «fascistes» d’aujourd’hui: ils campent à l’extrême gauche. Et ils ont beau n’avoir rien à envier à leurs ancêtres d’extrême droite en matière de haine, de violence, de racisme et d’antisémitisme, ils bénéficient de l’inaltérable bienveillance des « grands » médias, notamment publics.
Gilles-William Goldnadel est un homme passionné, un avocat qui ne mâche pas ses mots, quand il parle comme quand il écrit. Son Manuel de résistance au fascisme d’extrême-gauche, sous-titré « les fachos ont changé de côté » lui ressemble : il va droit au but. Là où nombre de personnalités engagées dans ce combat se sentent tenues de donner quelques gages à la gauche culturelle par le biais de la théorie de la tenaille identitaire, selon laquelle à l’islamo-gauchisme conquérant correspondrait la poussée d’un identitarisme blanc, Gilles-William Goldnadel expédie assez vite ad patres l’un des manches de la tenaille, et assume pour sa part la bataille culturelle : « Je ne dis pas qu’il n’y a plus de fascistes à l’extrême-droite, mais j’affirme qu’en termes de quantité et de pouvoir de nuisance médiatique, il y a d’un côté une vieille alouette aux ailes rognées et de l’autre des troupeaux de jeunes chevaux sauvages qui saccagent nos vies avec leurs gros sabots. »
Goldnadel explore donc la réalité d’une extrême gauche qui justifie la violence politique, déteste
