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Manu-la-grenade

Haro sur le baudet !


Manu-la-grenade
Le Touquet, 7 juillet 2024 © Mohammed Badra/AP/SIPA

Dans sa dernière lettre aux Français, le chef de l’État a contesté la victoire de la gauche aux législatives (« Personne ne l’a emporté ») avant de défendre un « large rassemblement » sans RN ni LFI.


Dans la fable Les Animaux malades de la Peste, La Fontaine raconte une maladie terrible, protéiforme, la peste « qui fait aux animaux la guerre ». Pour en venir à bout, rien de tel, politiquement, qu’un bouc émissaire : cet ennemi fictif désigné comme victime expiatoire. Manu-la-Grenade, comme dit Onfray, aurait tort de se priver —ça marche à fond la caisse— qui donne du temps au temps pour « répondre » —quel cynisme ! — « aux angoisses des Français » ainsi qu’aux forces républicaines. Oui, a dit le petit prince, machiavélique, je vous laisse le temps de « refléchir » comme


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Marie-Hélène Verdier est agrégée de Lettres classiques et a enseigné au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Poète, écrivain et chroniqueuse, elle est l'auteur de l'essai "La guerre au français" publié au Cerf.

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