ADN de Maïwenn, sorti le 28 octobre au cinéma, est un film caricatural qui idéalise l’Algérie au détriment de la France.
L’actrice, scénariste et réalisatrice française Maïwenn considère le cinéma comme une thérapie grâce à laquelle on gagne sa vie. Avec ce nouveau déballage familial indécent, elle prend en otage ses spectateurs sommés de détester avec elle et sa mère, une hystérique égoïste, et son père, un mâle blanc forcément castrateur. Sans oublier le reste de la famille, également ignoble et sans intérêt. Entre deux clips qu’on dirait sortis d’une pub pour un grand magasin de la rive gauche, la cinéaste nous assène sa vision de l’Algérie vue comme une sorte d’éden face au pays natal français dont elle ne peut qu’avoir honte. L’ensemble est à ce point caricatural qu’on se demande comment un tel film a pu être produit en l’état. Il est grand temps que l’on siffle la fin de la récréation pour des cinéastes incapables de la moindre mise à distance, qui confondent manifestement écran et divan.
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