Avec la spécialiste Maïa Mazaurette, la sexualité se fait féministe, égalitariste et moralisante. La journaliste du Monde et de « Quotidien » prône notamment des ébats «zéro déchet».
Maïa Mazaurette est aujourd’hui une “chroniqueuse sexe” reconnue. Il faut dire que rien d’autre ne l’intéresse. Longtemps elle s’est demandé où cela la conduirait.
Quelle profession embrasser lorsque l’unique sujet de vos réflexions est celui qui tourne autour des fluctuations de la fesse ? Maïa a envisagé plusieurs options, de la plus péripatéticiennement dégradante à la plus putassièrement accessible. Finalement, elle a choisi la voie journalistique qui n’interdit aucune des options susmentionnées et peut ouvrir bien des portes. Elle fait maintenant office de “chroniqueuse sexperte” sur France Inter, dans le journal Le Monde et pour l’émission « Quotidien », organes de presse modernes et progressistes dans lesquels elle dispense avis et conseils pour une sexualité féministe, morale et égalitaire.
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Sa chronique sur la radio publique s’intitule « Burne Out ». Tout un programme. Pendant trois minutes, Maïa n’hésite pas à prendre le taureau par les cornes et à tirer les oreilles des hommes. Le 18 mars, la chroniqueuse était « dans une colère noire ». Fichtre ! De quoi peut-il s’agir, nous demandâmes-nous in petto. Nous eûmes bientôt la réponse : Maïa venait de lire une enquête dans laquelle elle avait appris que « 48% des Français n’accepteraient pas d’être en couple avec une femme ne respectant pas les standards de beauté, 45 % refuseraient de coucher avec une femme qui a des poils, 20% ne voudraient pas d’une femme
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