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Maastricht, l’enfer continue

Si j'aurais su, j'aurais pas venu...


Maastricht, l’enfer continue
Philippe Séguin sur le plateau de l'émisssion "L'Heure de vérité", le 19 mars 1995. © JOBARD/SIPA

Il y a 30 ans, la France ratifiait à une faible majorité le traité de Maastricht. L’aurait-elle fait si elle avait su ce que nous savons aujourd’hui?


Baudelaire explique quelque part, dans ses écrits intimes, à la fin d’un fragment indiquant son peu d’espoir dans l’avenir du monde, qu’il veut « dater sa tristesse. » On pourrait dater une certaine tristesse française du 20 septembre 1992. Il y a tout juste trente ans, la France ratifiait le traité de Maastricht. Le Oui l’emporte alors à une faible majorité avec un peu plus de 51% des voix.

On se rappelle que ce traité renforçait de manière significative l’autorité de Bruxelles sur les états membres de l’Union, inscrivait la création d’une monnaie unique forte, et donc les perspectives austéritaires qui furent la norme pour les décennies à venir. Il n’est pas anodin, finalement, que ce traité ait été voté à la fin de l’été. Le temps s’était déjà couvert avec le virage de la rigueur de 1983 et, à partir de Maastricht comme on dit dans Game of Thrones, « winter is coming »

Non au libéralisme

Nous y sommes toujours. C’est d’autant plus rageant que cela s’est joué à presque rien. Je me souviens encore des débatteurs


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