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Mademoiselle Vidocq


Mademoiselle Vidocq

En 1880, le peintre William Bouguereau, plus connu des services de police que des amateurs d’art, s’avisa de peindre Ghislaine Vidocq, la grande passionaria du socialisme utopique français. Trouvant Proudhon et Marx un peu mous, Mlle Vidocq fonda le mouvement de l’ultra-gauche (MUG) en 1875, s’illustrant à cette occasion par un bon mot resté célèbre : « Le MUG, c’est ma tasse de thé ! » Pour réaliser ce portrait saisissant de vérité, Bouguereau fit poser son modèle sous un pont de chemin de fer des environs de Tarnac (Corrèze), mais l’indomptable révolutionnaire ne put s’empêcher d’aller saloper le boulot des cheminots pour dévisser une pièce de locomotive à vapeur, sur laquelle elle s’appuie.

William Bouguereau, L’autre insurgée qui vient, huile sur toile, 1880, conservée au Mausolée du CRS anonyme (place Beauvau, Paris 8e).



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Raúl Cazals est un critique d'art d'origine cubaine. Très critique avec l'art en général, il prépare une "Historia del Arte en diez lecciones". Il vit en exil à Madrid depuis 1979, où il supporte tant qu'il peut les surfaces.

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