Le président de la République, au soir du premier tour des élections législatives, a recommandé l’humilité à ses troupes. Même s’il n’avait pas vraiment le choix, on peut cependant s’interroger : s’agit-il d’une injonction sincère ou d’une ruse politicienne ? En tout cas, si la seconde branche de l’alternative est la bonne, elle ne sera pas suffisante pour faire oublier quelques éléments significatifs et contrastés relatifs à cette journée du 12 juin.
Un désastre
Un désastre: ce taux d’abstention de 52% révèle le total désintérêt de certains citoyens pour la chose publique ou le mépris de beaucoup d’autres pour une vie et des personnalités politiques de droite comme de gauche aux antipodes de leurs espérances. Emmanuel Macron n’a pas été le créateur de cette pente funeste pour la démocratie mais son premier mandat l’a aggravée et les débuts du second n’ont fait qu’amplifier le mouvement.
Jean-Luc Mélenchon a réussi partiellement son pari même s’il ne sera pas le 20 juin « Premier ministre » et que le score de la Nupes, pour ces élections présidentielles, est inférieur au total de tous les partis qui la composent. Le discours à la fois
