Pour la seconde année consécutive, ce 11 mars marque en Europe la journée d’hommage aux victimes du terrorisme. Emmanuel Macron présidera une cérémonie aux Invalides ce matin, puis rencontrera l’imprimeur de Dammartin-en-Goële qui fut otage des frères Kouachi après le massacre de Charlie Hebdo. Le terrorisme n’étant qu’un moyen d’action, Aurélien Marq rappelle dans ce texte les autres modes d’action de l’islamisme, ce péril mortel qui attaque la civilisation française.
Depuis l’année dernière, le 11 mars est désormais la journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. Mais pour nécessaire qu’il soit, cet hommage n’effacera pas notre culpabilité collective.
Bien sûr, les vrais coupables sont les terroristes, et les idéologues et militants qui les inspirent, les encouragent, les excusent. Eux tous ont le sang des victimes sur les mains. Pourtant, collectivement, nous n’en sommes pas tout à fait innocents non plus.
Il y a ceux qui ne veulent pas nommer l’ennemi. Le terrorisme n’est pas un ennemi, c’est un mode d’action de l’ennemi. Et celui qui aujourd’hui tente de s’imposer par la terreur, c’est l’islamisme. La volonté de faire de l’islam la norme collective, au double sens de normal et de normatif. Et il reste un ennemi même lorsqu’il emploie d’autres armes.
L’ouverture, ça va deux minutes…
Il y a tous ces musulmans qui malgré quatorze siècles d’évidence refusent d’admettre que leur religion charrie un poison mortel, et un poison pour l’âme.
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Il y a la République, qui a oublié qu’elle est un mode de gouvernement et un idéal politique, et que ça ne suffit pas à faire un pays, et encore moins une civilisation.
Il y a la France, qui en renonçant à être la France et à se faire respecter a abandonné tous ceux qui comptaient sur elle.
Il y a les religieux qui ont oublié que les dieux dignes de ce nom veulent l’homme libre à leurs côtés et non enchaîné à leurs pieds.
Il y a ceux qui choisissent le déni pour préserver leur médiocre confort moral égoïste, pour « ne pas stigmatiser », au nom de la « tolérance », au nom du « dialogue », au nom de « l’ouverture ».
Il y a ceux qui font l’éloge « des religions » sans jamais se donner la peine de distinguer ce qu’il y a de bon de ce qu’il y a de profondément vicié.
Djihad judiciaire, multiculturalisme, déni…
Il y a ceux qui utilisent le droit pour paralyser l’action de l’état, au mépris du bien commun.
Il y a ceux qui veulent faire de la France un simple territoire ouvert à tous les vents, au mépris de sa culture, de ses idéaux et de son peuple.
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Il y a ceux qui choisissent de défendre des intérêts économiques, des intérêts de classe, des intérêts de clan, des intérêts de carrière, plutôt que de permettre l’union sacrée au nom de la dignité humaine contre le totalitarisme théocratique.
Il y a ceux qui descendent dans la rue pour des futilités, alors qu’il faudrait le faire pour exiger l’interdiction de toutes les idéologies opposées à la liberté de conscience.
Il y a ceux qui savent mais ne font rien, ou pas assez.
Il y a moi, qui ai mis trop longtemps à comprendre, et trop longtemps à oser dire clairement ce que j’avais compris.
Tous, il n’y a qu’un seul hommage que nous puissions rendre aux victimes en nous tenant la tête haute devant leurs tombes : terrasser l’ennemi. D’ici là, nous ne pouvons que redire leurs noms pour qu’ils ne soient jamais oubliés, et espérer leur pardon.
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