Et c’est le président de la République qui est court-circuité.
À moins d’être totalement insouciant voire inconscient, vous n’ignorez pas que « nous sommes en guerre », notre Effrayant de la République n’a de cesse de nous le rappeler avec solennité. Quel que soit le discours qu’il prononce, la narine du télévangéliste frémit, ses mains, en des gestes qui se veulent expressifs ponctuent ses graves paroles comme pour donner mieux à voir le malheur tout prêt à s’abattre. « En guerre » : contre un virus, contre l’inflation, contre le réchauffement climatique… Peu importe la cause pourvu qu’on ait la guerre.
Prince des flammes, t’as la queue qui crame !
La dernière des « guerres » dans laquelle s’est engagé notre Valeureux de la République a pour but de réduire la gabegie énergétique des Français. Et c’est dans le cadre solennel d’une conférence de presse qu’Emmanuel Macron vient de chercher à se dédouaner de toute responsabilité quant à la précarité de la situation énergétique du pays. Nous ne sommes pas sûrs du tout qu’il ait convaincu les Gaulois réfractaires. Quant à son accès de colère contre Jean-Bernard Lévy, le PDG d’EDF, on en a plutôt souri, tant il nous a semblé aussi puéril que surjoué.
M. Lévy, rappelons-le, a récemment souligné habilement, sans jamais le nommer, la responsabilité du président dans la crise énergétique qui se profile. Ainsi, il a d’emblée rendu peu crédibles les solutions que pourrait proposer Emmanuel Macron pour sortir le pays de cette ornière. Le
