Philippe Bilger revient sur les événements qui ont eu lieu aux abords du Stade de France lors de la finale de la Ligue des champions. Mensonges ministériels, euphémisme de la classe politique, non-réaction présidentielle, risée à l’international…
Ce titre m’a paru pertinent mais comme nous sommes en France, je sais que rien ne se passera et que sauf bouleversement législatif, les deux ministres concernés – celui de l’Intérieur et celle des Sports – demeureront là où ils sont.
Pourtant l’idée qui vient immédiatement à l’esprit est que depuis l’immense fiasco de la soirée du 28 mai, ils n’ont cessé de « patauger », le premier ajoutant le mensonge à l’incurie et la seconde emplie de bonne volonté, venant d’être nommée et terriblement maladroite (l’aval des structures officielles du football contraintes d’être sur la même ligne que celle des ministres comptant pour rien).
Mais qui se soucie d’eux, de ces deux ministres abandonnés en rase banlieue ?
Difficile de cacher « l’éléphant dans la pièce » (E. Zemmour)
Pourtant on ne peut plus se dissimuler la vérité. Les événements, les agressions, les violences, les vols et les intimidations odieuses – certains des auteurs ricanaient en voyant des enfants pleurer –
