Alors que la finale de la Coupe de France, le 29 avril, s’annonçait mouvementée pour Emmanuel Macron, à cause des contestations annoncées, le président a décidé de ne pas trop se montrer. L’analyse de Philippe Bilger.
On pouvait tout dénier au président de la République, mais pas le courage, la capacité d’affronter ses opposants, la volonté de les convaincre, l’audace de démontrer sans cesse que la France profonde ne lui était pas interdite, qu’il pouvait être partout « le roi en son royaume » et au fond qu’il n’avait peur de rien. Dans son premier mandat, il paraît que l’épisode le plus traumatisant avait été celui du Puy-en-Velay quand des gilets jaunes l’avaient contraint, sous protection, à une fuite rapide. Cette résistance,
