Ce n’est pas le social qui crée le crime, n’en déplaise aux humanistes! Plutôt que de tirer des plans sur la comète pour Marseille, le président Macron aurait dû mettre fin au laxisme généralisé dans la cité phocéenne, comme partout ailleurs dans l’hexagone. Mais son quinquennat touchant à sa fin, nous savons que ce n’était pas sa priorité.
Hélas, on ne peut se satisfaire, pour la visite présidentielle à Marseille, de cette ironie amère sur la cité Bassens ayant fait l’objet d’un nettoyage complet, par des sociétés privées et des paysagistes, pour une illusion de quelques heures ou sur la cité des Flamants aux mains des trafiquants de drogue, véritable État dans l’État, avec ses frontières et ses interdictions, dans laquelle le ministre de l’Intérieur vexé a fait intervenir la police.
Je vois, dans cette tardive équipée – huit mois avant la fin du mandat – avec une armada de sept ministres, la démonstration d’un opportunisme dont je crains par ailleurs qu’il soit impuissant, malgré les promesses à résoudre les problèmes d’insécurité
