Suite à leur fusion, l’idéologie de la chaîne progressiste M6 risque d’atteindre TF1…
L’annonce de la fusion TF1-M6 laisse-t-elle présager que notre vieille première chaîne sera envahie par la ligne éditoriale progressiste qui se développe à grande vitesse sur M6 (et qui, d’ailleurs, a aussi commencé à infiltrer TF1, maison-mère de TMC qui diffuse « Quotidien ») ? À midi, le journal de la sixième chaîne est animé par la compagne du grand penseur antiraciste Lilian Thuram.
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Quant aux deux dernières recrues de la chaîne, elles cochent toutes les cases de la bonne pensée. Ainsi, Ophélie Meunier, formée chez Yann Barthès, officiant à « Zone interdite » le dimanche soir, propose une série digitale, « Génération engagé.e.s », qui brosse des portraits « très inspirants » de jeunes femmes de moins de 30 ans. Lutte contre la précarité menstruelle, réinsertion de prisonniers, rassemblement des étudiant.e.s face à l’urgence climatique, retissage du fameux lien social, elles entendent « faire bouger les lignes de la société ».
Meunier a également fait bouger les lignes à sa petite échelle : dans TV Magazine, elle tente de se convaincre qu’elle a été mise à l’antenne pour ses compétences journalistiques et non pour son physique très avenant. « Pour montrer que j’avais ma place, j’ai dû me battre plus qu’un homme », assure-t-elle. Dans l’enfer misogyne de la sixième chaîne, elle peut désormais compter sur le soutien de son amie Marie Portolano, transfuge de Canal + et réalisatrice du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, qui a contraint le mal élevé Pierre Ménès à une retraite anticipée.
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Si Portolano va bien continuer le journalisme sportif pendant l’Euro, elle sera toutefois préposée à la cuisine avec l’animation du « Meilleur pâtissier » à la rentrée. Elle confie se considérer non seulement journaliste, mais « distributrice de bonheur à la télé ». Comme Ophélie Meunier, Marie Portolano regrette de devoir « faire ses preuves constamment » tout en déplorant ce qui est arrivé à Pierre Ménès, mais elle se réjouit d’avoir « participé à libérer la parole » malgré tout. Cela s’appelle ménager la chèvre et le loup.