La savante féministe Lucile Peytavin publie l’indispensable Coût de la virilité, ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes (Anne Carrière). Elle chiffre le coût du patriarcat et de la virilité à 118 milliards d’euros pour la société française. Environ.
La femme, écrivait Vialatte, remonte à la plus haute Antiquité. « Elle ne diffère de l’homme que par le sexe. » Des savants, précisait-il, ont montré que « la femme qui veut s’émanciper se réveille dans un lit glacé, devient très rapidement frigide, souffre de dettes et de diabète galopant, et finit dans l’acrocyanose, maladie de la circulation qui la rend chauve et lui fait les pieds bleus ». De nos jours, la femme qui veut s’émanciper souffre en plus du reste d’une sorte d’obsession comptable. Elle dresse, dans un cahier Clairefontaine à petits carreaux, des colonnes de chiffres représentant des sommes d’argent plus ou moins considérables.
Lucile, Ginevra et Camille, femmes puissantes
Puis elle écrit un livre stupéfiant dans lequel elle dévoile les conclusions scientifiques auxquelles elle a abouti grâce à ses calculs savants composés d’additions de « comportements virils » et de multiplications signifiant la « surreprésentation des hommes dans les comportements asociaux ». Parmi ces comportements asociaux on retiendra les homicides, les violences conjugales, la pétanque en plein soleil, l’insécurité routière, la belote de comptoir et l’alcoolisme. La femme émancipée du jour s’appelle Lucile Peytavin et a écrit un livre qui s’intitule Le coût de la virilité, ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme les femmes.

C’est un livre un peu sec mais instructif. Si on est célibataire, on peut le lire le soir, au lit,
