Le projet de loi prévoyant l’extension de la PMA aux couples de femmes tourne le dos à l’éthique. Soumis au diktat des associations féministes et LGBT, ce texte crée un droit à l’enfant pour satisfaire des caprices individuels.
L’exposé des motifs du projet de loi relatif à la bioéthique, rédigé par des fonctionnaires dont l’indigence intellectuelle et grammaticale s’accroît à mesure de la bêtise sociétale, énonce avec prétention :
« Dans son ouvrage, le Gouvernement a souhaité dessiner un cadre permettant à la liberté de chacun de s’exprimer, dans le respect de l’intérêt collectif en cherchant ce point d’équilibre entre ce que la science propose, ce que la société revendique et les valeurs fondamentales qui soutiennent l’identité bioéthique de la France, pionnière en matière de législation dans le domaine de la bioéthique, tout en accordant une place particulière aux situations de souffrance voire de drame que rencontrent certaines personnes. »
Dans la foulée de ce charabia creux, le titre Ier du texte s’intitule donc « Élargir l’accès aux technologies disponibles sans s’affranchir de nos principes éthiques ». La suite des articles révèle pourtant exactement le contraire puisqu’il s’agit précisément d’abandonner tous les principes qui avaient jusqu’à présent gouverné l’assistance à la procréation et en particulier le principe cardinal qui réservait ces techniques médicales aux pathologies reproductives dûment constatées.
Dans la plus pure duplicité macronienne, le projet de loi affirme respecter des principes éthiques alors qu’il les supprime purement et simplement, l’oxymore jésuite du « en même temps » trouvant là son expression la plus aboutie. Si l’on prête quelque crédit à la formule d’Aimé Césaire selon laquelle « une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde », il ne fait guère de doute que ce projet de loi consacre
