Le stratège américain Steve Schmidt, cofondateur du « Lincoln Project », lobby anti-Trump aux méthodes contestables, est venu en France pour lancer un avertissement contre Eric Zemmour. En réalité, son comité regroupe aussi ceux qui ont peur de voir la France se retirer du commandement militaire intégré de l’OTAN.
Le « Never Trumper » Steve Schmidt est l’un des sept fondateurs républicains du « Lincoln Project », ce Super Comité d’action politique (PAC) créé en 2019 dans le but d’empêcher la réélection de Donald Trump. De passage en France fin novembre en France, cet ancien collaborateur du président George W. Bush, de John McCain et Arnold Schwarzenegger a exprimé dans L’Obs et Les Échos, avec l’essayiste franco-américain Félix Marquardt, sa crainte de voir Éric Zemmour accéder à l’Élysée.
Le Lincoln Project a récemment été critiqué lors de la campagne pour l’élection gouvernorale du 2 novembre en Virginie après avoir monté une fausse manifestation raciste en faveur du candidat soutenu par Trump. Schmidt avait été accusé en mars dernier par le New York Times de mener une campagne contre l’autoritarisme pour des motifs financiers.
Un comité et des traquenards…
Comme les Démocrates et la plupart des médias, le « Lincoln Project » a accusé Donald Trump de collusion avec la Russie. L’enquête fédérale a récemment démontré que l’affaire du Russiagate reposait sur un dossier monté par l’entourage de la rivale du républicain, Hillary Clinton, conclusions dont seul L’Express a parlé en France parmi les médias de référence. Ce désaveu n’empêche pas le PAC de continuer sa propagande et des journaux français de lui donner la parole.
Alors que l’ancien président américain appuyait le républicain Glenn Youngkin, candidat au poste de gouverneur de Virginie, le « Lincoln Project »
