Le Figaro a révélé cette information atterrante hier après-midi : « L’ancien premier ministre socialiste, Michel Rocard, est parti aujourd’hui en mission en Iran pour tenter de relancer les relations entre les deux pays, après l’élection de François Hollande à la présidence de la République… ».
Signé du reporter Georges Malbrunot, le billet précise que lors de sa visite de trois jours l’ancien leader du PSU devrait rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi, ainsi que Saïd Jalili, le négociateur en charge du dossier nucléaire. « Les Iraniens connaissent bien Michel Rocard, a déclaré à Malbrunot Michel Dubois, un collaborateur qui l’accompagne. Nous espérons que sa visite facilitera les premiers contacts entre le prochain gouvernement français et l’Iran ». Des contacts entre la France et l’Iran, c’est exactement ce dont nous avions besoin, et qu’il était absolument urgent de faciliter… Le Figaro indique que Michel Rocard devrait tenter d’impulser une nouvelle approche diplomatique moins « pure et dure » avec le pays du fastidieux et antisémite Mahmoud Ahmadinejad. Entrons-nous dans l’ère du « mousse et pampre »… avec celui qui qualifie Israël de « tumeur », qui « doute » de la Shoah et qui envisagerait bien d’envoyer les juifs en Alaska… ?
Après sa mission amusante d’ambassadeur des pôles arctique et antarctique que lui avait confiée Nicolas Sarkozy en 2009, l’irritant octogénaire va-t-il finir sa carrière à rapprocher la France des pays les plus infréquentables ? Comme aurait pu le dire Elvis Presley l’important c’est de bien réussir sa sortie…
Dans mon dernier billet un peu ironique, écrit dans la fièvre extatique de la victoire et l’espoir de la République retrouvée (ah ah ah), je me réjouissais d’entrer dans une ère où le grotesque primesautier allait rivaliser à chaque instant avec la pitrerie citoyenne… j’étais certain de rire aux éclats. Il n’aura fallu qu’une semaine, depuis l’élection de François Hollande, pour me convaincre que nous allions peut-être plutôt rire jaune…
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