Des militants prosélytes l’assurent : du point de vue psychologique, les musulmans (et les musulmanes) ont besoin d’une approche spécifique…
Le 15 décembre 2024, l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris a accueilli un événement intitulé « Mizan (« Équilibre » en arabe) – Explore tes traumas transgénérationnels et transculturels sur une journée immersive à Paris ». Cet évènement a été organisé par Hafsa Kerkri, psychologue diplômée d’un Master 2 en psychologie de l’Université de Caen, et ayant poursuivi une spécialisation en psychologie islamique au Cambridge Muslim College en 2024 – Rien à voir avec l’Université de Cambridge, évidemment NDLR.
Elle revendique une approche thérapeutique basée sur l’intégration des principes islamiques dans la pratique psychologique, comme en témoigne la présentation de son cabinet, qui se veut un espace où « l’islam est intégré à la thérapie »1.
« Mizan » ou l’art de guérir l’âme avec une bonne dose de charia
L’événement « Mizan » a également été marqué par la participation de l’inénarrable Mariem Saghrouni, figure de proue de la psychologie islamique en France et diplômée en 2018 de l’Université Paris 13. La Sœur Mariem Saghrouni est issue d’un milieu familial étroitement lié aux Frères musulmans puisque son père, Mohamed-Taïeb, est un ténor reconnu au sein du mouvement qui a occupé le poste de délégué de la région Nord de l’organisation dès 1990 et a été un administrateur actif de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France). Son inclinaison envers la pensée de Sayyid Qotb, favorable au djihad armé, a été signalée2. Dans sa jeunesse, Mariem Saghrouni a été impliquée dans les mouvements de jeunesse des Frères Musulmans, notamment en tant qu’administratrice de l’EMF (Étudiants Musulmans de France) et conférencière
