Il faut bien le reconnaître, même si c’est désolant, Eliot et Lola sont déjà las de la nouvelle console reçue en juin pour leurs – relatifs – bons résultats scolaires. Que faire ? Que trouver pour les distraire ? Quoi de nouveau, de surprenant, d’inattendu pour Noël qui approche dangereusement ? Et si, en plus, le jouet en question pouvait être dépourvu de câbles, de piles, de chargeurs… On peut rêver. Sauf qu’en vérité, ce jouet miraculeux existe, nous le devons au génie de l’Allemand Martin Kittsteiner qui a créé des peluches.
Quoi, des peluches ? Parfaitement, des peluches ! Pas des Bisounours ou des Télétubbies, mais des peluches qui soignent les névroses enfantines, et autrement mieux que votre vieil ours borgne. Car chaque peluche de cette nouvelle gamme tout à fait fascinante est atteinte d’une maladie mentale.
Un franc succès est à prévoir pour Dolly, le mouton schizophrène qui se prend pour un loup. Ça devrait plaire. Mais notre concepteur ne s’est pas arrêté là, ce serait trop facile. Si vous êtes pourvu d’une famille nombreuse, tentez également Dub, la tortue dépressive ou Lilo, l’hippopotame autiste. Et vous ferez bien des heureux autour de vous, car leur créateur, qui ne cache pas sa fierté, nous avertit : « Les enfants comme les adultes aiment leur vulnérabilité, et trouvent en elles quelque chose qui leur apporte du soulagement pour les aider à guérir. » Sans compter « que certains adultes y voient une forme de thérapie pour eux-mêmes ».
Reste plus qu’à obtenir un remboursement par la Sécu, et à nous les longues après-midi récréatives où le petit dernier apaisera les névroses de son doudou mieux qu’à l’asile psychiatrique, tandis que les grandes personnes pourront enfin prendre l’apéro. Ce qui fera également le plus grand bien à leurs névroses personnelles.
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