« Qui c’est les plus forts? Évidemment c’est les Verts! » Et plus que jamais. Marie Toussaint (EELV), lance sa campagne européenne en levant la jambe et en bougeant les fesses. La tête de gondole et tout l’état-major de la compagnie s’envolent dans une séance de booty thérapie à sortir un saule pleureur de la dépression. Les hormones en folie, benêts verts et verts benêts se sont éclatés comme des fruits rouges sur la danse du poulet boucané.
Imperméables au monde qui les entoure, les Verts ne ratent jamais l’occasion d’un forage dans les profondeurs du ridicule. Qu’il pleuve des bombes ou des coups de couteau, ces pros de l’indécence s’acharnent à ne jamais décevoir. Alors peu importe si Rousseau, il y a peu, cassait des noix d’un simple regard chez Me Too. Élection oblige, s’il faut bouger comme une dinde, on peut compter sur ses convictions à plume. Et Jadot le Géant Vert, régulièrement lynché par les Poulettes du parti, s’il doit se déhancher comme un canard sans tête pour ne pas perdre son mandat, il fera coin-coin sur commande. Quant à Marie Toussaint, jusqu’ici connue que de son géranium, ses débuts sont chargés de promesses.
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Marie la douce. En voilà une promesse politique bien charpentée: « La campagne sera placée sous le signe de la douceur ». Après le spectacle de fesses à l’Élysée Montmartre, on peut se poser une brouette de questions sur ce qui se cache derrière les douceurs de la Toussaint. Avec une bouteille de champagne, un passage en cabine pour une danse privée? Vu le casting, je préfère encore une infusion au chrysanthème et l’intégrale de Derrick. Bon, on a 6 mois pour comprendre ce que Marie la main verte a à offrir comme douceurs. Ensuite, ma douce a enchainé avec une palanquée de métaphores salées par la tempête que son voilier va affronter de face. Après la câlinothérapie, le coup de barre à bâbord toute. Je n’y comprenais plus rien, pris entre le mal de mer et la menace du Vert sur un bateau.
Vert solidaire. Tout ça pourrait s’archiver dans les cartons de l’anecdotique si les Verts n’étaient pas solidaires des nocifs, des wokistes, des èlèfistes, en n’étant jamais du côté des paysans, de la ruralité avec tout ce qu’elle recèle de savoir-faire, d’identité, de mémoire géniale des gestes ancestraux. Qui n’ont pas besoin d’une poignée de citadins complètement chtarbés pour savoir ce qu’ils ont à faire sur leur terre.
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