« Parlez doucement et tenez un gros bâton. Vous irez loin ! » La phrase du président américain Théodore Roosevelt est devenu un leitmotiv de la politique étrangère des États-Unis. Mais si ce bâton était jadis fait de puissance militaire et économique, depuis quelques décennies il se matérialise par l’extension de la juridiction des lois américaines sur la planète entière. Et quand ce nouveau bâton frappe, ça fait mal. À elle seule, la BNP Paribas, a dû payer en 2014 une amende 8,9 milliards de dollars.
Comme l’explique le spécialiste français de la question, Olivier de Maison Rouge (pages 24-26), cette nouvelle dimension de la puissance
