Notre chroniqueur, enfin revenu du Japon, a voulu faire, en guise de bilan, une comparaison entre la France et un pays à délinquance zéro. Ses conclusions, bien sûr, lui appartiennent…
Regardez bien la photo ci-dessus : les vélos abandonnés par leurs propriétaires sont alignés sans antivol, toute la journée, dans les galeries commerciales d’Osaka. Le soir, les cyclistes retrouveront leurs montures intactes : il n’y a pas de vol au Japon. Ni rien de cette petite délinquance qui use les nerfs de nos concitoyens. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.


La police est très discrète dans l’archipel. Elle n’est armée que de bâtons — mais qui sont de vraies armes entre les mains d’hommes formés à la pratique intensive du kendo. Il n’y a pas de gens dodus ni essoufflés ici. En 15 jours, j’ai croisé trois obèses — tous trois Chinois en villégiature.
La garde à vue, au Japon, dure 22 jours — sans possibilité de passer un appel et sans avocat — sinon à des tarifs invraisemblablement élevés sans garantie que
