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HPI mon amour

Epidémie de génies : le niveau monte ?


HPI mon amour
© SIPANY/SIPA

L’aveuglement est humain, et nombre de parents, affirme notre chroniqueur, estiment que leur enfant a un Haut Potentiel Intellectuel (ou tous leurs enfants, pour ceux qui s’illusionnent le plus). Tout ça parce qu’ils ont fait tester son QI par un psychologue privé qui, pour une rémunération substantielle pouvant monter jusqu’à 600 €, a certifié que le petit prodige en remontrerait à Pascal (Blaise) ou à Poincaré (Henri). Et le discours des médias, analyse-t-il, conforte dangereusement cette lubie.


Un article récent pêché sur l’excellent site The Conversation fait le point sur l’épidémie de génies que nous subissons. « De quoi le Haut Potentiel est-il le nom ? » se demande Marie Duru-Bellat, sociologue spécialisée en éducation. L’avis des enseignants — l’avis quasi unanime — est que les prétendus HPI sont juste des gosses mal élevés, qui se saisissent d’un résultat artificiel pour se comporter comme des sapajous et ne rien faire. Ils méprisent les exercices qu’on leur propose, puisqu’ils sont bien au-dessus de ça. Des surdoués, j’en ai rencontré deux, en 45 ans de métier. Deux dont nous étions


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Normalien et agrégé de lettres, Jean-Paul Brighelli a parcouru l'essentiel du paysage éducatif français, du collège à l'université. Il anime le blog "Bonnet d'âne" hébergé par Causeur.

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