J’apprends ce matin par un communiqué officiel cosigné par L’association Peuples Solidaires-Action Aid France, la CFDT et la CGT que ces trois organisations « appellent le gouvernement français et le MEDEF à s’engager en faveur de la mise à l’agenda par l’Organisation internationale du travail (OIT) d’une convention internationale sur les violences sexistes et sexuelles au travail. »
Et elles ont fichtrement raison de le faire. Je ne le répéterai jamais assez : à mes yeux, le premier des droits de l’homme, c’est celui des femmes et des enfants, bref des trois quarts de l’humanité. Et que ces droits sont piétinés un peu partout sur la planète.
Donc bravo aux syndicats et à Peuples solidaires de se pencher sur le problème. Si je peux m’octroyer un tout petit bémol, il concernera les trop rares exemples concrets mis en avant par les pétitionnaires. Pour Charlotte Soulary, en charge des droits des femmes à Peuples Solidaires « Des ouvrières du textile au Bangladesh aux employées agricoles des plantations en Amérique latine, partout les femmes se battent contre la violence sexiste et sexuelle au travail. ». L’Amérique latine, OK, le sous-continent indien, aussi. Mais j’ai comme l’impression qu’on a oublié de citer une certaine région du monde où les droits des femmes sont systématiquement bafoués. Pas vous ?
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