Les écologistes s’opposent, non seulement au réchauffement climatique, mais aussi à toutes les solutions potentielles apportées par le capitalisme.
Un article du Guardian commence comme une mauvaise critique sur Trip Advisor : « La lutte pour trouver de la nourriture et de l’eau fait partie intégrante de l’expérience culinaire ». Avis d’autant plus négatif que l’année dernière, les vacances s’étaient passées à Glasgow où les touristes s’étaient régalés d’une boisson écossaise, l’Irn-Bru.
Cette année, à l’inverse, « des fontaines à eau et des frigos au logo du sponsor Coca-Cola sont restés vides sous le soleil […] Les employés des stands se disputent entre eux devant les derniers sandwichs, quiches et croissants ».
Les témoignages des usagers sont du même acabit : une étudiante américaine « n’avait plus que le dernier en-cas qu’elle avait glissé dans l’emballage plastique récupéré de ses pantoufles d’hôtel ». Un autre citedes « files d’attente interminables et une nourriture basique. Rien n’est prévu pour les végétariens… »
Pourquoi les touristes qui se plaignent sont-ils unanimes à vouloir rester anonymes ?
Parce qu’ils ne sont pas touristes, mais délégués à la COP27.
Rappelons que les COP (Conference of Parties) ont pour objectif de limiter les émissions des gaz à effet de serre anthropiques (d’origine humaine) responsables du réchauffement climatique en maintenant ce réchauffement en-dessous de 1,5°.
Le budget de l’ONU dévolu à la conférence sur le changement climatique s’élève à 62 450 821 d’euros pour 2022-2023. On peut se demander si de telles sommes ne seraient pas mieux employées pour développer des technologies permettant de maîtriser les émissions et de mitiger les effets du réchauffement, telles que la séquestration de carbone ou les générateurs d’eau atmosphérique. Ces derniers fabriquent de l’eau à partir de l’air et fonctionnent à l’énergie solaire. Voilà une solution pour empêcher des délégués de souffrir de soif lors d’une conférence dans le désert éguptien ! Le problème, c’est que les écolos sont toujours contre les solutions technologiques compatibles avec le vrai ennemi des verts : le capitalisme.
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