L’opéra d’Offenbach, les Contes d’Hoffmann, à l’Opéra Bastille
« Belle nuit, Ô nuit d’amour, /souris à nos ivresses, /Nuit plus douce que le jour/ Emporte nos tendresses (…) / Zéphirs embrasés/ Donnez-nous nos baisers… » Etc. Sur le livret coquin du seul Jules Barbier (son fidèle compère librettiste Michel Carré, co-auteur de la pièce éponyme, étant mort en 1872) c’est la mélodie de la célèbre barcarolle vénitienne qui ouvre le 3ème acte des Contes d’Hoffmann. Millésime 1881, l’opéra posthume – et même inachevé – de Jacques Offenbach (1819-1880) est magnifié comme jamais par la prodigieuse mise en scène de Robert Carsen.
Dispositif vertigineux
C’est que, produite en l’an 2000, sa régie, un quart de siècle après, n’a pas pris une ride. La mise en abyme – le théâtre dans le théâtre – demeure un motif récurrent chez le grand scénographe canadien. Sur le plateau
