Dans la nuit du vendredi 21 janvier, 600 personnes ont défilé avec des flambeaux dans les rues de Nantes « contre le fascisme, le capitalisme et l’autoritarisme », répondant à l’appel du comité nantais pour l’autonomie des luttes (Kanal).
Des violences ont éclaté vers 20h30, plusieurs vitrines de magasins pourtant fermés ont été brisées rue du Calvaire. La ville subit les violences des antifas depuis une dizaine d’années. Le fascisme (du mot faisceau) tire son origine de Mussolini, son père fondateur. C’est lui qui l’a codifié et théorisé. Puis il a été exporté sous une forme bien plus sanglante en Allemagne.
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Là, les chemises brunes nazies ont pris la place des chemises noires mussoliniennes. Le nazisme n’était pas autre chose que la version totalement effroyable du fascisme. Cette doctrine reposait sur deux principes facilement assimilables par des foules fanatisées : le refus de discuter avec ses adversaires et la violence dirigée contre eux.
Passons maintenant de Rome et de Berlin à Nantes. Pour être juste, il nous faut dire que cette ville bretonne est plus proche idéologiquement de la capitale italienne que de celle du 3e Reich. Ce qui s’est passé là-bas il y a deux jours offre des similitudes frappantes avec les actions du Duce.
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Plusieurs centaines d’antifas ont manifesté dans les rues de la ville. Des magasins ont été vandalisés, des vitrines brisées. Les petits commerçants sont à l’évidence des fascistes ! Quelque temps auparavant et avec plus de brutalité, les antifas avaient tenté d’empêcher un meeting d’Eric Zemmour à Nantes. Souvenez-vous de Mussolini, on ne discute pas avec ses adversaires, on les fait taire.
Ainsi fonctionne les fascistes qui s’affublent d’un masque antifasciste. Il s’étaient fait déjà la main en manifestant contre l’aéroport Notre-Dame des Landes. Et comme ils avaient gagné, il pensent depuis que tout leur est permis. Un jour viendra peut-être quand des hommes et des femmes se proclameront, et nous le souhaitons, anti-antifas.