Plus que le critique, le comédien, le musicien et le danseur, c’est l’ouvreuse qui passe sa vie dans les salles de spectacle. Laissons donc sa petite lampe éclairer notre lanterne !
On aura tout essayé. Orchestres réduits pour respecter le mètre barrière, public masqué un siège sur deux, pièces abrégées sans entracte, concerts à 17 heures pour tenir le couvre-feu. Quand Monsieur Jean a interdit les spectacles, Madame Roselyne a trouvé l’astuce : « Certaines activités professionnelles peuvent continuer dès lors qu’il n’y a pas de public. » À la différence du confinement n° 1, le confinement n° 2 autorisait ainsi les tournages, les répétitions à huis clos, les enregistrements, tout ce qui se passe de public.
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Tout le monde s’est mis à streamer
Alors on y est allé franco. L’Opéra de Paris,
