Lemaire, l’homme de fer


Bruno Le Maire, qui fut, si j’ai bien suivi, ministre de l’Agriculture dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy, brigue le poste de Président de l’UMP. À ce titre, il était l’invité de Laurent Ruquier. Il est de bonne compagnie, cultivé, humaniste et séduisant. Il a une femme et quatre enfants, se montre sensible à la souffrance des déshérités et veut que les Français restent dans ce beau pays qu’est la France. Jusque-là, rien que de très convenu et de très convenable. Mais quand on lui fit observer que, face à Sarkozy, il partait perdant, il expliqua qu’il se battrait jusqu’au bout pour défendre ses convictions et qu’il avait en lui  » quelque chose de dur comme du fer ». Les femmes tombèrent alors en pâmoison et les hommes eurent un sourire entendu. Dorénavant, Bruno Le Maire dispose d’une arme cachée. On ne la trouvera pas dans son programme politique, mais dans son pantalon. Voilà ce qu’on retiendra de son passage à  » On n’est pas couché « .

Autre bon moment : la défense du roman d’amour de Valérie Trierweiler par l’ami Patrick Besson. Quand l’immense critique littéraire qu’est Aymeric Caron, approuvé par tous les invités, marqua son profond dégoût pour ce livre, le qualifiant de seau d’immondices, Patrick lui fit gentiment observer que la littérature n’avait jamais été rien d’autre. Stupéfaction et consternation générale. Enfin une bouffée d’oxygène dans ce cirque des bienpensants !



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